Le joli lever de soleil sur le volcan Bromo

Après une bonne nuit qui suivi la journée la plus rythmée que j’ai vécu en voyage, nous prenons le train en direction de l’ouest, vers le Mont Bromo ! Nous n’avons pas pris de tour combiné avec le Kawah Ijen mais beaucoup de gens le font !

Ce volcan en activité se trouve, tout comme le Kawah Ijen, sur l’île de Java. Il est récemment devenu plus actif et même si son cratère se visite, il peut entrer en éruption à tout moment. Le joli cône au premier plan n’est pas le Mont Bromo. C’est le cratère écrasé qui fume sur sa gauche qui est le volcan qui a donné son nom à l’attrait touristique de la région. Derrière un autre volcan actif fume, on le voit peu à cause des émanations de son voisin, il s’agit du Semeru.

 

Se rendre au volcan Bromo en train depuis Banyuwangui

C’est parti pour 5 heures de train entre Banyuwangui et Probolinggo, une des portes d’accès au Bromo

En théorie on peut prendre ses billets aux machines situées dans les superettes mais c’est assez laborieux (ou alors on est juste bêtes ^^ »). Nous avons par contre pu prendre nos billets un peu en avance au guichet de la gare. Le train n’a jamais été plein pour nous, je pense donc qu’il y a toujours de la place sans avoir besoin de réserver sur internet via iticket par exemple. Il me semble qu’on a pris une fois la classe business et une autre fois la classe economy. La seule différence notable que nous avons vu est le nombre de personnes dans le wagon, plus important en economy et également le nombre de personnes par banquettes, 3 au lieu de 2 en business. Tous les wagons semblent climatisés et il y a du personnel pour vous vendre de quoi grignoter ou même des nouilles instantanées en cas de grosse faim.

Pour les gares d’arrivées et de départ, il y en a souvent plusieurs dans les villes, vérifiez celle qui vous intéresse sur googlemaps.

A Probolinggo c’est l’entourloupe à tous les coups

A la gare on te propose un transport privé hors de prix pour aller au Bromo et si tu n’acceptes pas, on t’envoi vers un bus ou un taxi qui t’emmène là où les bus publics t’attendent. C’est très bien organisé, brochure à l’appui. Nous choisissons l’option bus qui conduit aux minubus (c’est là où nous sommes arrivés mais on peut aussi te déposer devant une agence). On ne paye que 2000 IDR pour ces quelques km mais on a déjà l’impression qu’on nous prend pour des idiots.

Sur place nous trouvons des touristes à bouts qui attendent depuis plusieurs heures car ils refusent de payer le prix fort demandé par les conducteurs qui ne veulent pas partir sans la voiture archi pleine. Nous arrivons à 7 (on a fait une team touriste dans le train) donc nous avons un certain poids. Cependant ils souhaitent tout de même attendre encore 2 personnes et ne sont pas décidés à bouger. Il faut dire qu’ils savent que nous n’avons pas trop le choix (la pire situation pour négocier). Le prix proposé est un peu plus élevé que ce à quoi on s’attendait (30.000IDR), mais c’est surtout le fait qu’on doit encore attendre d’autres passagers qui finit par m’énerver. Nous cédons un peu de lest sur le prix et embarquons pour un trajet d’une petite heure.

Le village de base, Cemoro Lawang, n’est pas vraiment charmant, il fait froid et gris, le ciel écrase les volcans et la fumée qui s’en échappe fond la terre dans l’horizon.  Nous n’avions pas réservé d’hébergement et on est vite repérés par un gars qui nous loue une chambre sans eau chaude à 100.000 IDR. J’ai l’impression que c’est compliqué de trouver quelque chose de sympa et pas très cher à la fois dans ce coin. Le soleil se couche déjà et nous aurions voulu nous rendre dans le cratère mais au final nous repérons juste le chemin pour observer le lever de soleil sur les volcans gratuitement.

Voir le Bromo gratuitement

En effet, l’entrée dans la zone coûte plus de 200.000 IDR par personne (et, à mon avis, ça n’a pas fini d’augmenter) mais il est encore très facile de contourner cela que ce soit pour descendre au Bromo ou pour la vue au petit matin depuis le Mont Penanjakan.

Nous mangeons au Café lava hostel, nous y prendrons aussi un buffet petit déjeuner le lendemain après le lever du soleil. C’est l’hôtel le plus connu et les prestations ne sont pas/plus à la hauteur malheureusement. Si vous voulez tout de même y dormir pour un prix raisonnable, mieux vaut réserver. D’ailleurs si vous réservez votre hôtel et que vous ne voulez pas payer l’entrée, l’hôtel ne doit pas se trouver après la zone de péage forcément… l’hôtel Bromo Permai y est typiquement !

L’accès au cratère et au point de vue gratuit se fait en empruntant la branche droite d’une fourche que font les deux rues du villages. L’une se rend au péage vers le Bormo Permai et l’autre s’enfonce dans la campagne à droite (à l’est) vers l’hotel Indah. Il y a quelques hôtels de ce côté mais surtout des champs de choux et de poireaux. Si vous suivez ce chemin sur quelques centaines de mètres et vous engagez dans un des champs  jusqu’au cratère sur la gauche vous verrez un petit chemin qui descend au cratère. Il y a un panneau à moitié arraché qui dit clairement que ce n’est pas autorisé mais si nous avions eu le temps c’est par là que nous serions allés pour nous approcher du volcan (comme le font les gens en jeep). Cela dit ce n’est pas la porte à côté et nous avons préférés ne pas y descendre à cause de la lumière déclinante. Si vous continuez sur le chemin bordé de ces champs, vous vous approchez des points de vue du lever de soleil. C’est là que nous irons le lendemain matin. Nous n’avons pas plus poussé et avons attendu le lendemain dans la nuit noire pour découvrir le sentier, à moitié guidé par des petites torches dans la nuit.

En effet, pas de crainte de se perdre, d’autres touristes font la même chose. En plus, c’est gratuit mais tout le monde est au courant et des vendeurs de nourriture et souvenirs jalonnent la montagne en attente des voyageurs matinaux (de la musique électro à 4h du matin ça ne se loupe pas ^^). Le sentier n’est pas du tout difficile et il ne nous a fallu qu’une grosse heure pour atteindre le 1er point de vue. Nous sommes seulement une quinzaine. Un peu plus haut un autre point de vue attire les gens qu’on voit plutôt nombreux redescendre quand la lumière s’est levée, nous on a eu la flemme. Les mi-fugue mi-raison l’ont eux fait et vous donnent leurs indications pour accéder aux autres points de vue sur le Bromo.

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Nous avons beaucoup de chance puisque ce jour-ci le ciel est clair. Le soleil darde ses premiers rayons sur la gauche et éclaire la brume de la campagne. Le paysage est magique. Le cratère d’où jaillissent les volcans est bordé de brume qui s’illumine peu à peu. La fumée du volcan Bromo est épaisse et s’échappe en lentes volutes. Derrière, le volcan Semeru et son cône encore parfait crachote lui aussi une légère fumée. C’est une vision vraiment incroyable.

Pour redescendre nous avions dit à des français rencontrés la veille que nous voudrions peut-être partir avec eux si nous ne trouvions pas de bus public. Eux avaient décidés de descendre en voiture privée quoi qu’il arrive suite à leurs mésaventures de la veille (ils faisaient partie des gens ayant attendu plusieurs heures que les bus se remplissent pour avoir un tarif normal). Après avoir petit déjeuné nous espérons pendant près d’une heure voir des minibus partir mais rien ne se passe (comment font les autres ? I don’t know). Nous attendons alors comme prévu nos amis d’un jour sur la route et partageons avec eux les 400.000 IDR du retour vers la gare de Probollingo ou nous partons pour l’étape suivante et ses 9 heures de train; Yogyakarta.

 

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